Deux mots d'histoire ...


Les écrits et documents parlent déjà de Trostang ou de Traou-Stang dans les années 1513.

Trostang signifie "le bas de l'étang", en français.

L'étang existe toujours, en contrebas de nos gîtes.

 

 

Photo aérienne ... 1994

En ces temps reculés, le seigneur Cherdel vivait en maître sur ces terres.

Ses armoiries sont "d'argent à deux anguilles tortillées d'azur, affrontées en pal"; les anguilles faisant sans doute référence à l'étang, qui en était copieusement garni.

 

 

 

A l'époque, le lieu noble de Trostang était composé du manoir, de la métairie et du moulin en contrebas.

Les terres attenantes permettaient donc au seigneur et à ses vassaux de vivre en autarcie.

 

Au fil des siècles, les bâtiments et les terres changèrent de propriétaires :

  • en 1562 - sieur Georges Pavyc de Lantréguier,
  • en 1609 - écuyer Olivier de Kergrech,
  • en 1675 - seigneur Guillaume Chardel et dame du Rocher Françoise Pavic,
  • en 1715 - écuyer Joseph Lesné, sieur de Penfantan, époux de Dame Cherdel,
  • jusqu'en 1750 - frairie de Kerillis,
  • en 1766 - Guillaume-Marie Duportat, maire de Tréguier,
  • après la Révolution - Maître Bastiou, banquier à Lannion.

 

Les bâtiments ont souffert au fil du temps :

  • le moulin brûla en 1715, et fût rebâti par la famille Keroman.
  • le manoir fût entièrement détruit lors de la révolution, et fût reconstruit par le beau-fils de Maître Bastiou avec les pierres de la chapelle Saint-Méléard. La porte de la chapelle a été utilisée pour la reconstruction du manoir, en 1810.

 

Après la Révolution, le domaine est alors morcellé.

Le manoir, le moulin et la ferme sont désormais trois propriétés distinctes.

 

 

Nos comtemporains furent :

  • de 1961 à 1985, la famille Le Roux, fermiers et exploitants agricoles.
  • de 1989 à 1991, la famille Rey, aquaculteurs (truites fumées),
  • et ... nous-mêmes, depuis fin 1992.

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